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Histoire de l'humanitaire

  • Quelques jalons de l’histoire de la microfinance

    Mazarin

     

    Les prémices de la microfinance remontent à .... 1653 !

    A la demande de Mazarin (photo), le banquier napolitain Lorenzo Tonti imagine cette année-là une forme d'associations collectives d'épargne. De là, vient le nom "tontine", encore très répandu aujourd'hui, notamment en Afrique.

    Mais la vraie naissance de la microfinance "moderne" est elle plus récente. C'est à partir des années 70, que s'initie un mouvement qui va considérablement transformer l'accès des plus pauvres aux services financiers:

    •  1976: naissance de la Grameen Bank au Bangladesh, créée par Muhammad YunusMuhammad_Yunus_2.jpg (photo)
       Objectif : permettre aux plus pauvres d’avoir accès au crédit, afin de pouvoir lancer des micro-activités.
    •   1980-2000 : diffusion mondiale de la microfinance, Asie, Amérique latine, Afrique, Europe de l'Est...
    •  2005 : Année Internationale du Microcrédit
    • 2006 : Yunus, prix Nobel de la paix
    •  2010: la Grameen Bank compte 4 millions de clients

    A consulter : L'AFD a réalisé en 2005 une chronologie de la microfinance.

     

  • Les grands enjeux de l'humanitaire aujourd'hui

     

    Rapports avec les bailleurs et la politique

    • ONG très largement soutenues par les bailleurs internationaux (Nations Unies, Union Européenne...), notamment depuis les années 80 … quid de l’impartialité ?
    • Qui décide de l’agenda des ONG ? Quelle concertation avec les politiques ?
      • ONG de + en + considérées comme des prestataires de services par les politiques et non des partenaires impliqués dans l’élaboration des programmes
      • Risque : ONG utilisées comme instrument d’une politique définie

    Certaines voix critiques parlent désormais de GONGO pour GOuvernemental Non Gouvernemental Organizations

     

    L'humanitaire d'Etat : intervention pour autrui ou ses propres intérêts ?

    • La « coopération » sur des sujets humanitaires apparaît parfois comme un outil au service de la diplomatie. Elle sert les intérêts politiques et économiques de l’Etat par ex.: n'assiste-t-on pas à une nouvelle forme de colonialisme ?

     

    Quels modes d'intervention ?

    • Les ONG doivent-elles intervenir partout (exercice du droit d’ingérence en toutes circonstances)? Quelle prise en compte des risques sécuritaires ?
    • Les ONG doivent-elle témoigner (quitte à devenir des cibles et à être rejetées par les gouvernements?) ou se taire pour continuer à agir ? Un désengagement doit-il être envisagé sur certaines zones ?

     

    Quelle structuration au sein du mouvement des ONG ?

    Constat de départ : Trop de structures, risque majeur d’inefficacité due à une très forte compétition/ concurrence entre ONG. Par exemple, 300 ONG dans la ville de Niamey au Niger : absence très fréquente de collaboration.

     

    • Vers un regroupement important de structures ?
      • Les bailleurs encouragent aujourd'hui au regroupement, à travers les appels d’offres : les projets doivent en effet souvent avoir une taille minimum. A noter qu'au niveau français, on estime que les 10 plus grosses associations reçoivent 80% des fonds publics (source : rapport Coordination Sud sur les ONG françaises, 2008-2009
    • Comment améliorer la coopération / coordination entre intervenants de l'humanitaire ?

     

    Quel travail avec le Sud ?

    Constat de départ : L'action des ONG et des agences humanitaires ne doit pas déséquilibrer ou nuire aux actions menées par les gouvernements ou ONG locales.

    • Comment améliorer la collaboration avec les partenaires locaux ?

     

     

     

     

     

  • Fin du monde bipolaire : la nouvelle donne

    Après la chute du bloc communiste, la situation évolue :

    • l'espace humanitaire s'élargit considérablement; désormais presque tous les territoires sont accessibles aux ONG. A titre d'exemple, en 1995, en Afghanistan, seule une dizaine d’ONG était présente, aujourd’hui ce sont des centaines;
    • le nombre d'associations, d'ONG et de fondations explosent;
    • elles accompagnent notamment le processus de "démocratisation" de nombreux pays.

     

     

    monde bipolaire.jpg