IMF = institutions de microfinance
Les IMF peuvent être :
- Des associations/ ONG
- Des coopératives
- Des structures privées/ banques
Aujourd’hui, on en compte 10 000 dans le monde, mais seules 2% sont estimées rentables.
Elles obtiennent des fonds par 3 canaux possibles :
- Subventions : d’associations (ONG), d’institutions internationales
- Véhicules d’Investissements (VIM)
- Epargne des emprunteurs, emprunts locaux
Pour devenir pérenne, il est important que les IMF soient encadrées par une législation adéquate.
Parmi les IMF les plus connues, on peut citer Grameen au Bangladesh, Bancosol en Bolivie, Compartamos au Mexique.
>> The MIX publie chaque année un classement des meilleures IMF.
Pour l'année 2009, le TOP 5 est le suivant :
- MBK Ventura (Indonésie)
- SDBL (Sri Lanka)
- Shakti (Bangladesh)
- GFSPL (Inde)
- Card bank (Philippines)
Comme on le voit, ce sont des structures qui sont le mieux positionnées.
> La première IMF africaine dans le classement du MIX est Lead Foundation en Egypte (10e), suivie de ENDA en Tunisie (21e).
> La première IMF latino-américaine est Caja Popular Mexina au Mexique (22e), suivie de D-Miro en Equateur (26e).
Au cours des dix dernières années, un certain nombre de scandales ont touché les IMF, certaines (Compartamos au Mexique, SKS en Inde, etc.) étant accusées de s'enrichir sur le dos des plus pauvres.
Dans le cas de Compartamos, c'est l'entrée en bourse de l'IMF qui a été très vivement critiquée.
En ce qui concerne SKS (également cotée en bourse), le scandale est parti au 2e semestre 2010 d'une vague de suicides commis par des micro-emprunteurs dans l'Etat indien d'Andar Pradesh. L'IMF a été accusée de pratiquer une véritable pratique de harcèlement pour obtenir le remboursement des emprunteurs.
Ces scandales ont eu tendance à fragiliser le milieu de la microfinance, certains l'accusant de désormais avoir pour seul objectif de faire du profit, alors même que l'objectif initial était concentré vers la réduction de la pauvreté.