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Humanitaire, Histoire & Pratiques

  • La malédiction des ressources naturelles dans les pays en développemet

    Nombreux sont les pays en développement, dont l'économie est totalement déséquilibrée par la part démesurément importante qu'occupe une ou quelques ressources naturelles. Il peut s'agit de minerais, de gaz, de pétrole, ou encore de productions agricoles (café, coton, soja, cacao, bananes, etc.)

    Depuis longtemps, les économistes parlent d'une "malédiction des ressources naturelles" pour désigner le fait que ces faits plutôt que de diversifier leur économie, en développant d'autres industries ou services, se concentrent sur ces seules ressources naturelles. Ce faisant, ils deviennent entièrement dépendant du marché. 

    Le jour où la bourse des matières premières agricoles de Chicago ou les banques en charge des cours des minerais décident que les prix doivent baisser, les pays en développement se retrouvent soudain amputés d'une énorme partie de leur budget

    Mais en ce qui concerne la question de l'extraction des minerais le problème va bien au-delà. Dans l'article suivant (http://chroniquesdebuenosaires.hautetfort.com/archive/2015/05/07/rodeo-ou-la-malediction-de-l-or-5617629.html) concernant le cas spécifique de l'Argentine, est expliqué comment les grandes multinationales de l'industrie minière "pillent" les richesses du sol avec la complicité des élites locales. L'article qui parle plus particulièrement de la question des mines d'or révèle également tous les dommages liés à cette exploitation des ressources naturelles.

    Perforeuse Veladero mine d'or.jpg

     

     

     

     

  • L'immigration haïtienne au Brésil : une conséquence de 2010

    Un article récent du New York Times fait le point sur le phénomène d’immigration haïtienne que connaît aujourd’hui le Brésil. On estime à 4000 le nombre d’Haïtiens venus s’installer au Brésil suite au tremblement de terre de 2010. Ils arrivent généralement par l’Equateur et trouvent du travail dans les villes de la forêt amazonienne, où le gouvernement brésilien mène quelques grands travaux d’infrastructure (notamment des barrages).


    Les Haïtiens viennent chercher au Brésil un travail que leur pays, dont la reconstruction se fait toujours attendre, n’est pas en mesure de leur fournir. Et si le Brésil se montre si accueillant pour les Haïtiens (alors qu’il n’hésite pas à refouler Pakistanais ou Indiens qui arrivent à ses frontières), c’est pour deux raisons essentielles :
    -    La solidarité intra-Amérique-latine-et-Caraïbe
    -    La volonté d’apporter une nouvelle preuve de sa puissance régionale

    Avec un taux de chômage historiquement bas de 5,2%, le Brésil non seulement témoigne d’une bonne résistance à la crise, mais s’affirme toujours plus comme pays émergent à suivre de très près, avec des capacités économiques sans cesse croissantes.

    Lire l’article du New York Times

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    • Un petit rappel...


    carte-haiti.gifHaïti (près de 10 millions d’habitants) est l’un des pays les plus pauvres de la planète, souvent touché par des catastrophes naturelles, et surtout marqué par une extrême instabilité politique ; ayant empêché tout développement économique au cours des dernières décennies.

    Le catastrophique tremblement de terre de janvier 2010 a eu des conséquences dramatiques : 230 000 morts, 300 000 blessés, un million et demi de personnes sans-abris, et des dommages matériels considérables. La capitale Port-au-Prince qui comptait plus de 2 millions de temps a ainsi été dévastée.

    Cet événément a entraîné une mobilisation massive de l’aide internationale, dans des conditions parfois ubuesques, marquées par une grande désorganisation et des luttes de pouvoir entre ONG ou nations intervenant dans l’aide.

    Afin de reconstruire l’Etat haïtien, balayé par le tremblement de terre, et remettre sur pied le pays, de nombreuses commissions ont été créées et les promesses de soutien des gouvernements étrangers ont atteint des sommes encore jamais atteintes.

    Dès fin mars 2010, une conférence internationale des Etats donateurs réunie à New York annonçait la levée de 9 milliards de dollars sur cinq ans, dont 4,9 milliars sur 2010 et 2011.


    Un Fonds pour la reconstruction d'Haïti (FRH) était alors créée par l’ONU, latremblement de terre haiti.jpg Banque interamériciane de développement et la banque mondiale, dans le but de soutenir les actions de reconstruction du gouvernement d’Haïti

    Aujourd’hui près de deux ans jour pour jour après le séisme, la situation d’Haïti reste très confuse. La Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti a cessé son activité le 21 octobre 2011 . La plateforme pour la refondation d’Haïti est quant à elle inactive depuis l’automne 2010.

    Le bureau de l'envoyé spécial des Nations Unies pour Haïti (charge confiée à Bill Clinton) faisait état en septembre 2011 (pas d’infos plus récente), de versements pour 2010 et 2011 bien inférieurs à ceux promis lors de la conférence internationale des Etats donateurs : seuls 43% auraient ainsi été versés.

    Aujourd'hui seule la Banque Mondiale et la BID continuent de donner une information régulière sur la situation en Haïti. Dans un article récent de son site, la Banque Mondiale annonçait qu'à fin décembre 2011, 2/3 des sans-abris avaient été relogés et que le nettoyage des décombres était enfin terminé.

    Très petites victoires pour un pays qui était entièremet à reconstruire.

    Il faut dire que dans son malheur, Haïti a été victime d'un autre problème conjoncturel de taille : la crise économique et financière mondiale, qui a conduit à la réduction drastique des engagements de la plupart des Etats donateurs.

    Michel Martelly(photo), président d'Haïti élu en mai 2010, a ainsi devant lui un nombre de chantiers considérable pour faire "revivre" le pays.

    Michel-Martelly.jpg

  • Cameroun, au coeur du pays bassa - Sortie du livre

    Le livre que j'ai coréalisé avec Nicolas Onen vient d'être imprimé !

    flipbook.JPGVoici un an de travail, de réflexion, de plaisir aussi ! qui aboutit avec la sortie de "Cameroun, au coeur du pays bassa. Images et poétique".

    L’ouvrage trouve ses origines dans un congé solidaire effectué par Nicolas, avec Planète Urgence.

    Au cours de sa mission, il a réalisé de très nombreuses photos, à la fois des portraits et des paysages, qu’il m’a proposé de "mettre en mots".

    Pour en découvrir les extraits, rendez-vous ICI.



    Pour ceux qui le souhaitent, le livre sera en vente les 2 et 3 décembre prochains à la galerie Pfenningsdorf, dans le 9e arrondissement à Paris. Vous pouvez me contacter pour avoir plus d'infos.

    Sinon, vous pouvez obtenir "Cameroun, au coeur du pays bassa" par correspondance ! Là aussi, contactez-moi, je vous donnerai la démarche à suivre !