- Population et données socio-économiques : quelques chiffres à connaître
Evolution de la population globale d'Amérique latine depuis un siècle :
1900 : 63M d’habitants,
1950 : 167M,
2010 : 600 M.Foule à Mexico
Deux "géants" dominent :
Brésil : 190 M d’habitants
Mexique : 106 M,
Colombie : 46 M,
Argentine : 39 M,
Perou : 28 M,
Venezuela : 27 M
A l’autre bout du spectre : Panama 3,2 M; Uruguay 3,4 M, Costa Rica, 4,3 M
Taux d’urbanisation : 80%
Sao Paulo, Brésil
Les moins de 15 ans représentent aujourd’hui 30% de la population. D’où de vrais défis pour l’éducation, la formation, le marché du travail… les inégalités et la pauvreté.
La population latino-américaine émigre beaucoup : quelques flux intra-régionaux, mais surtout des flux vers d'autres zones :
- Etats-Unis (39M de latinos),
- Europe (1M latino),
- Japon + Canada + Israël (1M).
On estime à environ 200 millions le nombre de latino américains, vivant sous le seuil de pauvreté (soit 1/3 de la population totale). 60% des enfants de la région sont considérés comme pauvres par l’UNICEF.
Taux de chômage de la région : 9% (OIT 2009)
Selon le latinbarometro, le chômage est perçu comme le principal problème par la population. Derrière, on retrouve la violence, la pauvreté et l’inflation.
La violence est un phénomène qui marque le continent latino-américain :
Taux d’homicides : 27 pour 100 000 hab. (moy. mondiale : 5 pour 100 00)
Amérique centrale particulièrement touchée : 33 pour 100 000
MAIS : l'Amérique latine connaît à l'heure actuelle une vraie embellie économique. Alors que des crises majeures ont secoué le continent à la fin des années 90 - début des années 2000 (Mexique, Argentine,Brésil...), il apparaît que l'Amérique latine a très bien résisté à la crise économique et financière débutée en 2007.
Grâce à de fortes réserves de change, une dette assez basse et surtout grâce aux matières premières dont le prix s'est envolé, l'Amérique latine a fait preuve d'une résilience face à la crise.
Prudence toutefois, car le niveau de PIB conserve une croissance faible autour de 2%, et les inégalités économiques restent criantes (cf. carte ci-dessous, mettant en valeur les inégalités, via coef. de Gini)
En savoir plus sur le coef. de Gini