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La professionnalisation de l’humanitaire

  • Comme nous l’avons vu lors de la première séance avec l’exemple de Médecins Sans Frontières, les organisations humanitaires ont connu un mouvement progressif de professionnalisation.
  • A l’origine, nous l’avons évoqué, les organisations humanitaires ont été créées par ce que l’on pourrait appeler des « hommes et femmes de bonne volonté », ayant de fortes convictions humanistes (soit liées à la religion -->forme de charité ; soit à une philosophie ; soit liée à une idéologie, souvent très marquée à gauche).
  • Or il est peu à peu apparu que pour être le plus efficace possible, les ONG avaient tout intérêt à être structurées, organisées, encadrées. Si la bonne volonté, le souhait de venir en aide, de contribuer à un monde meilleur, restent des motivations importantes, il s’agit aussi de tenir compte des réalités de terrain, parfois très complexes et difficiles (y compris psychologiquement)...certaines compétences deviennent de ce fait indispensables.
  • Si l’on prend l’exemple de MSF, c’est l’apparition des métiers de la logistique qui permet à l’association de réellement sortir de l’ « amateurisme » (rappelons qu’aujourd’hui, MSF peut mobiliser une flotte de 70 avions !).
  • De manière générale,  la logistique transforme profondément les modalités d’actions ; les ONG  développent une véritable expertise de terrain, grâce à des professionnels formés et préparés à l’urgence.
  • La professionnalisation est également liée à la taille grandissante des ONG. Il faut désormais pour les fonctions siège, des postes de type comptable, contrôleur de gestion, juriste, responsable communication, responsable marketing, comme on en trouve dans le secteur privé.
  • Dans la plupart des grosses ONG, les salariés/ volontaires qui partent en mission sont eux aussi très souvent formés (interculturalité, gestion des risques, etc.).

 

Le mouvement de professionnalisation de l’humanitaire est parfois critiqué, certains y voyant une transformation de l’humanitaire en business. Nous y reviendrons dans la 2e séance.

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