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  • La philanthropie selon les Gates

    [Pour faire suite à l’exposé réalisé sur la philanthropie]

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    A l’occasion d’un événement consacré à la campagne « Living Proof », le Monde Magazine sorti ce week-end propose une interview de Bill et Melinda Gates. 

     

     

    Y sont évoqués des sujets tels que :

    • Les racines de leur philanthropie et la philosophie de leur fondation
    • Les projets de la fondation. le rôle joué par la Fondation Bill & Melinda Gates au sein de l'alliance GAVI, dont le but est la vaccination de millions d'enfants (essentiellement en Afrique) contre des maladies, telles que la fièvre jaune, l'hépatite B, la pneumonie, la malaria, la polio, etc. 
    • La nécessité d’aller vers un capitalisme « plus créatif », « qui associerait la recherche du profit à l'entraide, l'intérêt personnel au soin des autres. »
    • La place, selon eux, des Etats dans l’aide au développement
    • L’initiative « The giving pledge »  (initiative qui vise à inciter les citoyens américains les plus riches à céder une grande partie de leur fortune à des œuvres philanthropiques). http://givingpledge.org


    La campagne « Living Proof » vise à témoigner des progrès réels et des succès enregistrés dans le développement humain à travers des exemples très concrets d’hommes, de femmes ou de communautés qui ont vu leur vie transformée, grâce à l’aide des ONG, fondations, institutions internationales ou Etats.
    Voir le site : http://one.org/international/livingproof/

    Dans l’article du Monde Magazine, le directeur d’Oxfam France, Luc Lamprière, délivre sa vision de cette campagne :"Nous voulons en finir avec le cynisme qui prétend que l'aide au développement et l'humanitaire ne servent à rien".

     

    > Lire l'interview de Bill & Melinda Gates

     

  • Rapport sur le développement humain 2010

    Le monde est plus riche, mieux éduqué et en meilleure santé qu’en 1990. C’est en synthèse le contenu du rapport édité par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) , basé sur l’évolution de l’indice de développement humain (IDH), le développement humain étant défini comme « l’élargissement des libertés des personnes afin de leur permettre de vivre une vie longue, en bonne santé et créative ».

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    Ce constat peut paraître étonnant, tant l’on sait à quel point la pauvreté, en particulier, dans les pays du Sud reste un problème fondamental. Le Monde ne titrait-il pas il y a peu : « Un milliard de personnes ont faim dans le monde » ? Pourtant l’analyse des chiffres est sans appel : l’IDH moyen du monde a crû de 18% depuis 1990. Et si l’on se rapporte à 1970, seuls 3 pays ont vu leur IDH décroître : la RDC, la Zambie et le Zimbabwe.

    Mais le rapport d’emblée souligne que cette progression manifeste ne doit pas occulter, d’une part le creusement des inégalités et d’autre part, l’apparition de modèles de croissance non-soutenables.


    Tout d’abord, le rapport pointe du doigt le fait que l’Afrique subsaharienne (ASS) a connu un progrès relativement plus lent que les autres pays, et ce notamment en raison de l’épidémie de VIH, cause d’une dégradation de l’espérance de vie. Certains pays de l’ASS tire cependant leur épingle du jeu : c’est le cas du Bénin, du Burkina-Faso ou encore du Botswana, dont l’IDH s’est réellement amélioré.


    Les auteurs introduisent par ailleurs trois nouveaux indicateurs :

    •  l’indice de développement humain ajusté aux inégalités : il apparaît que l’ASS est la région du monde dans laquelle les inégalités sont les plus fortes sur les thèmes de la santé, de l’éducation, et du revenu.
    •  l’indice d’inégalité de genre : les discriminations qui touchent les femmes sont particulièrement sensibles dans les pays dont l’IDH ajusté aux inégalités est fort. Aux derniers rangs, on trouve la République centrafricaine, Haïti et le Mozambique.
    • la mesure de la pauvreté multidimensionnelle : 1,75 milliard de personnes souffrent aujourd’hui d’une pauvreté non seulement économique (moins de 1,25$/ jour), mais aussi sanitaire et éducative.


    De plus, le RDH s’attarde sur un fait qui jouera vraisemblablement un rôle crucial sur le développement humain : le réchauffement climatique. Comment l’IDH va-t-il continuer à croître dans un environnement marqué par l’augmentation des catastrophes naturelles, le développement envisagé d’épidémies, les migrations massives de populations ? L’amélioration des conditions de vie globales est en question. Notre responsabilité face aux générations doit une nouvelle fois être affirmée.


    Il importe enfin de rappeler que le développement est question de politique… Pour les auteurs, un « Etat capable et déterminé peut être un moteur du développement et de la croissance du marché ». Mais si l’Etat a un rôle à jouer, attention toutefois à ne pas vouloir appliquer une même recette en tout point du globe. Ne pas tenir compte des contextes spécifiques est une cause fréquente des échecs du développement.



    Le premier RDH, paru en 1990, fut très remarqué, précisément par la place qu’il accordait à l’homme comme élément central du développement. Il soulignait ainsi que le PIB / habitant ne pouvait être un indicateur suffisant pour évaluer la qualité de vie des populations. Si la croissance économique est importante, elle doit nécessairement être accompagnée de politiques de santé publique et d’éducation, ainsi que de mesures favorables à toutes formes de liberté (d’expression, d’association, etc.), pour que l’on puisse juger si réellement il y a développement.


    Le rapport 2010 insiste quant à lui sur la décorrélation entre croissance économique et amélioration en termes de santé et d’éducation. En effet, « de nombreuses innovations ont permis aux pays d’améliorer la santé et l’éducation à un coût très bas ».


    ► Consultez le rapport : http://hdr.undp.org/fr/

    ► Consultez le classement IDH 2010 (extrait du RDH)

    (Article initialement écrit pour ESF  http://www.epargnesansfrontiere.org)

  • La philanthropie est-elle l’avenir du développement ?


    Eric Archambeau, est l’un des fondateurs de Social-Impact, une structure qui finance et accompagne les projets d’entrepreneurs sociaux, essentiellement en Inde.

    Dans une interview qu’il livre au Nouvel Economiste en date du 3 novembre, il explique en quoi selon lui la nouvelle philanthopie peut influer en profondeur sur le développement, grâce notamment à la mise en place de démarches « bottom-up ».

    S’il ne se positionne pas à l’égard des ONG, il donne sa vision des grandes agences institutionnelles :
    « Les organismes gouvernementaux ou internationaux sont très efficaces quand il y a une grande urgence ou une catastrophe majeure mais pas nécessairement pour construire ou changer les comportements sur le long terme ».

    > Lire l’article